Jour 21 : Budapest - dernier jour de mon voyage

Dure réalité ce matin, c'est mon dernier jour.
Le dernier à Budapest, le dernier de mon périple à vélo de trois semaines longeant le Danube,le dernier de mes vacances. Demain retour à Paris.


Mais je profite de cette dernière journée en me rendant au Nord-Est de Budapest, au bois de la ville à coté de la place des Héros.
D'abord, séance culturelle aux musées des Beaux-Arts. Salles égyptiennes , romaines , grecques et nombreux tableaux et sculptures de toutes époques. Trop d'œuvres intéressantes à décrire.

Petite promenade dans le bois de la ville pour aérer le cerveau.

La place des Héros, fondée en 1896 pour célébrer le millénaire de la conquête du pays par le peuple Magyars.

En début d'après-midi, mon corps se relâche dans les bains Széchenyi.
Le plus grand complexe thermal d'Europe au cœur d'un magnifique palais datant de 1913. Les thermes sont alimentés par une eau chaude naturelle de 75° provenant d'une profondeur de 1 256 m.
Je vais de bassin en bassin, de différentes températures, jusqu'à' à 38°, mes jambes apprécient après 900 km de vélo.

A la sortie des thermes, je remonte sur trois kilomètres, la superbe avenue Andrassy de type du XIX siècle pour terminer au centre ville. 

En démontant mon vélo, je remarque sur un camping-car, deux superbes vélos prets pour la grande randonnée. Durant mon voyage, je n'allais pas aux contacts de camping-car francophone.
Mais cette fois-ci, je déroge à la règle et j'entame la conversation avec leurs propriétaires, un couple de Suisse d'une quarantaine d'années. Pour leurs quarante ans respectifs, ils décident de voyager pendant un an.
Suite à un échange intéressant, ils m'invitent à diner avec eux dans leur camping-car en me préparant un bon repas et sortent une bouteille de vin rouge pour l'occasion.
Ils ont commencé leur voyage par le Cap Nord mais la chaleur n'était pas présente. Puis ils ont continué vers Saint-Pétersbourg et maintenant Budapest.
Leur projet est de poser un endroit puis de partir plusieurs jours en vélo mais pour l'instant, le mauvais temps les a contraint à faire essentiellement du camping-car.

Avant de me coucher, ils me demandent à quelle heure je décolle, pour me préparer un café le lendemain avant que je parte pour l'aéroport ! Trop adorable ce couple.

 A l'arrivée d' Orly, j'assemble de nouveau les pièces de mon vélo pour rentrer chez moi, à 10 kilomètres de l'aéroport.

Jour 20 : Budapest 3ème jour

Je décolle tôt de ma tente ,car je souhaite réserver une place pour le parlement. La réservation se passe le jour même et une seule visite en français est planifié par jour. En résumé, seulement 30-40 touristes français peuvent pénétrer le parlement par jour.

Ce bâtiment du début du XX siècle,  bâti seulement avec des matériaux hongrois d'une longueur de 268m, compte 691 salles.

Au musée national Hongrois, je découvre leur histoire, du Moyen-age jusqu'à l'effondrement du système communiste. J'apprends que le peuple Magyar (Hongrois) s'est installé seulement en 896.Le chiffre 96 apparait fréquemment dans les monuments hongrois, hauteur de la coupole de la Basilique de Saint-Etienne, mais aussi du parlement.

Opéra de Budapest

Le reste du temps, je me promène dans les rues, boulevards et avenues de Budapest.

Le soir venu, je profite de l'éclairage des principaux bâtiments historiques, pour de nouveau, me balader dans Budapest. Ce que je pourrai faire sans cesse.

Palais royal.

 Pont des Chaînes.

 Église Saint-Mathias.

 Église de l'Université

Jour 19 : Budapest 2ème jour

Comme la veille au matin, je traverse le grand marché central, conçu par Gustave Eiffel.
Au rez de chaussée, l'alimentation, fruits, légumes et viandes.A l'étage, des vêtements, des broderies folkloriques hongroises. Je prends plaisir presque chaque matin, à manger une pâtisserie dans ce marché avant de rejoindre le cœur de Budapest.

A Buda, le mont Gellért, où se dresse la citadellent et la statue de la liberté à 235m.

La statue de la liberté érigée par l'armée Rouge en commémoration de la libération de Budapest en 1945.

La citadelle, forteresse bâtie en 1854 par les autrichiens pour surveiller les Hongrois.

Panorama de Budapest depuis la citadelle, le meilleur panorama de la ville.

Le palais royal, derrière l'église Saint-Mathias.

 Au centre, la Basilique Saint-Etienne

 Dans le parc sur la gauche, ma tente et mon vélo cachés par des campings car.

Au bas de la colline, les bains Géllert, établissement thermal reconnu, sa source d'eau chaude découverte au XIII siècle.

Je retourne sur Pest en longeant les quais du Danube.

Grande synagogue de Pest

Une avenue de Pest

La basilique Saint-Etienne, de style néo-Renaissance, est édifiée en 50 ans.
La dôme culmine à 96m, l'intérieur est splendide, chargé d'or et de marbre.

Je continue de remonter le Danube du coté de Pest pour flâner sur l'ile Marguerite, lieu de verdure, où les gens pratiquent du sport.

Au retour au camping, je m'endors au son de la musique hongroise, des gens danseront une partie de la nuit.

Jour 18 : Budapest Visite de Buda

Ma première journée sera consacrée à explorer Buda. La ville est scindée en deux parties par le Danube , Buda sur la rive droite et Pest sur la rive opposée, celle de gauche.

Le pont des Chaines, premier pont à Budapest d'une longueur de 380m .
Sur la colline de Buda, en face, le palais royal.

Le funiculaire du château de Buda, pour les fainéants de touristes, en bas, le pont des Chaînes.

L' église Saint-Mathias du XIII siècle.

Le bastion des pêcheurs, hommage aux pêcheurs chargés de défendre les remparts.

A quelques pas de l'église Saint-Mathias, le palais royal domine les collines de Buda.
Le palais héberge la galerie nationale hongroise, consacrée à l'art à différentes époques, intéressant mais trop vaste (2h30 de visite).

Vue de Pest depuis la coupole du palais royal, on aperçoit l'ile Marguerite, le parlement, le  pont des Chaînes.

 Sur la droite la statue de la liberté en haut de la colline.

Devant moi, sur la rive droite du Danube se hisse le parlement hongrois.
Je suis émerveillé par ce monument , celui qui m'a le plus impressionné de tout mon voyage.
En bas de la photo, on distingue le toit de tuiles vernies de l'église Saint-Mathias.

 Sublime.

En fin de journée, je passe par hasard devant l'institut français. J'y rentre pour lire quelques journaux dans ma langue afin de m'informer. A noter que (trop) fréquemment j'ai reconnu notre président caricaturé en première page dans la presse allemande, autrichienne et hongroise.

Dans la soirée, je dine de nouveau avec mon collègue et sa femme. Le lendemain, ils repartent dans les Carpates en Pologne, leur pays natal.